PONTAILLAC
LE MUSEE
Après la Seconde Guerre mondiale, la renaissance économique de la ville entraine la création de marchés dans les différents quartiers. Outre le marché principal dans le centre-ville, deux autres bâtiments sont édifiés dans les quartiers résidentiels périphériques de Pontaillac et du Parc. Avant-guerre, cet emplacement était occupé par les garages de l’hôtel Miramar. À partir de 1956-1957, l’architecte Louis BASALO et l’ingénieur Michel BANCON se voient confier le projet de construction du marché. Ils imaginent un édifice rectangulaire, comportant une halle centrale et deux galeries latérales pour abriter les étals des commerçants. Ce marché a fermé ses portes en 1999. Transformé pour accueillir le musée de la ville en 2004, il a été réhabilité dans l’esprit du bâtiment d’origine, en conservant la volumétrie initiale.
LA CHAPELLE NOTRE DAME DES ANGES
Cette chapelle est construite par l’architecte Eustase RULLIER à la fin du XIXe siècle. Les travaux commencent en 1891. Il s’agit d’un édifice au plan allongé, dont la nef est couverte d’une superbe charpente en berceau trilobé, restaurée en 2015. Le chevet, plus étroit, est encadré de deux sacristies. Cette église éclectique emprunte à différents styles, principalement néo-médiévaux. C’est particulièrement sensible sur la façade, où se mêlent des formes néo-gothiques (arcs brisés avec gâbles, chapiteaux à crochets) et néo-romans (arcades aveugles en plein cintre, rose polylobée). À l’intérieur, la chapelle abrite des éléments de décor intéressants : des fresques exécutées en 1897 par le peintre Léon Millet, figurant des anges, en hommage au vocable de l’édifice, des statues votives dues au sculpteur Victor BARILLER, mais aussi un superbe autel Art Déco, ainsi qu’un orgue de tribune Cavaillé-Coll, protégé au titre des Monuments Historiques.
LE CASINO
Édifié à l’emplacement de La Restauration, le Sporting ouvre ses portes en 1931. Réalisé dans le style Art Déco, il est conçu par Auguste BLUYSEN. Cet architecte, auteur des Tours Lu à Nantes, est surtout connu pour ses réalisations dans le domaine du divertissement : cinémas, casinos ou théâtres. À Royan, il signe un bâtiment d’une élégante sobriété, aux volumes simples, dont la symétrie marquée est soulignée par des pilastres cannelés. Depuis les années 1950, le bâtiment a fait l’objet de nombreuses modifications lui donnant son aspect actuel. La façade principale conserve toutefois l’apparence générale du casino des années 1930. C’est aujourd’hui le dernier casino de Royan encore en activité.